LA COMETE 347 / THEATRE LA BASTILLE 2009 -2011
TEXTE ET MISE EN SCENE DE GERARD WATKINS
SCENOGRAPHIE LUMIERES DE MICHEL GUELDRY
ADMINISTRATION DE PRODUCTION DE SILVIA MAMMANO
AVEC
ANNE LISE HEIMBURGER
FABIEN ORCIER
Production : Perdita Ensemble
Avec le soutien de la Comète 347
Avec l’aide du Ministère de la Culture, D.R.A.C. Ile de France, l’aide à la création du Centre National du Théâtre, l’aide du Centre National du Livre, l’aide à la diffusion d’ARCADI
Cette œuvre a bénéficié de l’aide à la production et à la diffusion du fonds théâtre de la SACD et de la culture avec la copie privé
Le texte est publié aux éditions Voix navigables et a obtenu le Grand Prix de littérature dramatique en 2010.
Afficher l’interview du spectacle Identité
1) Pourriez-vous vous présenter en quelques mots : comment êtes vous venu à l’écriture et à la mise en scène?
Je faisais du théâtre au Lycée. A 15 ans on m’a demandé de mettre en scène une piece en un acte. Je ne trouvais rien qui résonnait avec mon époque. J’en ai écrit une.
CHOIX ARTISTIQUES – ESTHÉTIQUES :
2) Pourquoi avoir intitulé votre pièce « Identité »? « Identité » au singulier ? Y a-t-il une référence directe au Ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale ?
Non. Ce titre est venu comme ça. Le mot revenait souvent dans le texte. J’aime les titres courts, laconiques. C’est au singulier parce qu’au pluriel ça raconte trop de choses. C’est trop un commentaire. C’est plus objectif, au singulier.
3) Il s’agit d’une mise en scène très épurée (pas de changement de lieu, de décor, pas de noir entre les scènes…) qui peut dérouter le spectateur. En quoi une telle mise en scène, moins classique, sert-elle mieux votre propos ? Pourquoi ce choix-là ?
Je pense que l’oeil et l’ouie et, par prolongement, les sens et l’intelligence sont devenus incroyablement formatés par les medias et par la societe du spectacle. Au theatre, c’est a peu près pareil. Beaucoup de spectacles se ressemblent et obéissent à des règles quasi télévisuelles. Il est absolument essentiel, et je pense que c’est là l’acte le plus politique, de casser ces habitudes et de réapprendre à écouter et à voir. Il n’y avait aucune raison de faire quoique ce soit comme effet entre les scènes. Le rapport au temps est pris en charge dans le texte. Je n’en ai donc pas fait. J’adore l’idée qu’il n’y aucune autre alternative que les acteurs.
4) Pourquoi situer l’histoire dans un temps qui semble suspendu : une nuit blanche et dans un endroit sans grande identité, ambigüe (un salon? une chambre?). Ce lieu semble d’ailleurs être une pièce d’intérieure, d’une maison mais plus on avance dans l’histoire, plus il fait penser à d’autres lieux connus : une chambre d’hôpital, un hall d’attente…
Je travaille d’une manière tres concrete et reelle avec les acteurs. J’ai donc besoin d’un contraste avec le lieu où ils se trouvent. Vous répondez partiellement à la question. C’est précisément pour qu’on y voit un hall d’attente, une chambre d’hopital et pourquoi pas un train. J’aime l’idée que cette terre un lieu de passage. Rien d’autre. Qu’on a meme pas le temps de s’y installer. C’est pourquoi il n’y a pas de table ni de chaise. Rien qui puisse influencer le corps, en fait.
5) Quel est le rôle du public dans une telle mise en scène ? dans quel état d’esprit aimeriez-vous qu’il sorte de votre représentation ?
Le public est actif. Il doit rêver, recoller les morceaux. Et travailler sur des résonnances. Faire de cette problématique la sienne. Celle de sa vie. De ses compromis. De ses espoirs. Il doit se positionner. La distanciation brechtienne, c’est ça, c’est tout simplement rendre le monde transformable. J’aime bien qu’il soit touché, tout simplement. Toucher, c’est sensuel et émotif. Je ne suis pas d’accord que les émotions empechent la reflexion. Je trouve ça abhérent en fait. Les emotions constituent l’intelligence.
6) Pourquoi avoir choisit un couple ? D’où vous est venu l’idée de ces personnages? de leurs psychologie?
J’ai toujours voulu écrire un face a face entre un couple. Je crois que je promene ce couple interieurement depuis un quart de siecle. Et qu’il sont sortis comme ça un bel été, et qu’ils s’appelaient André et Marion. Mais si je me souviens bien, ils se sont toujours appelés André et Marion. Leur psychologie? De la mienne, je pense. Comme tout auteur dramatique, je me divise en personnages, et je fais des allers retours entre eux.
7) Marion et André Klein ne se connaissent pas finalement. Lui le dit explicitement à la fin de la pièce, et on le devine lorsque, par exemple, il lui demande de remplir sa date de naissance (début de l’identité ?) alors qu’il a rempli le reste du formulaire à sa place. On en vient presque à douter qu’il s’agisse d’un couple…
La prochaine fois que vous croisez un couple, observez les bien! Il y a un cri dans le spectacle, un seul. Pas vraiment un cri. Une réplique ou on élève la voix. C’est “Je ne sais pas qui tu es.” Pour moi, les rapports amoureux sont comme une danse autour d’un gouffre. Plus le gouffre est gigantesque, plus la danse est belle et sensuelle. Il y a une phrase que vous n’avez pas relevé et qui pour moi raconte ça. “Ils n’ont rien remarqué de mon état. C’est ça l’amour.” Le theme de l’amour a pour moi toujours mené à celui de l’étranger. C’est a cet endroit ou le politique et l’intime fusent avec beaucoup de ferveur.
8) Quelles sont les références artistiques qui vous ont porté dans l’écriture et la mise en scène d’Identité ? (Dogme 95, Osborne, Kane)
Elles sont nombreuses. Kane, Sarraute, Pinter, Noren, Rodin, Camille Claudel, Mike Leigh, Joseph Losey, Gus Van Sandt, Bergmann. Ce sont des artistes qui me touchent et me traversent constamment.
9) Pourquoi en pas avoir choisi des acteurs étrangers ? Cela aurait-il changé la portée de la pièce ?
Des acteurs etrangers pour jouer Marion et Andre? Ou écrire des roles pour des etrangers?
Je répondrais à la seconde parce que pour moi on ne peut pas répondre à la première. Parce que nous sommes tous des étrangers. Pour la seconde, le propos de la pièce était justement de poser les questions posées à des étrangers à des europeens. D’inverser le processus. Fermer les frontieres, et vous verrez comment la chasse à l’étranger prendra toute son ampleur. On en trouvera toujours. On en inventera toujours. On ne peut pas s’en empecher.
PORTEE POLITIQUE
10) Le théâtre a-t-il, selon vous, la possibilité d’influencer et de faire progresser le droit des étrangers ?
Bien sur. En fait je crois que la réponse poétique, ou plutot la riposte, puisque la poésie en soi ne peut pas a apporter de réponse, est essentiel.
D’autant plus que je crois que les gens en ont particulièrement marre des discours bradés et galvaudés et vides et creux. Les actes sont tres bien aussi. Poésie et actes. C’est un beau mélange.
11) Vous avez expliqué que l’une des motivations de cette pièce a été la révolte que vous avez ressentie à l’encontre de l’amendement Mariani qui vise à durcir les conditions du regroupement familial. Cet amendement autorise notamment les tests ADN dans certains cas (il offre aussi la possibilité de renvoyer des personnes malades dans leur pays). Cet amendement a d’ailleurs suscité beaucoup de réactions d’indignation (« touche pas à mon ADN »), considéré comme un texte raciste. Dans votre pièce, vous faites un parallèle implicite entre ce texte et les lois édictées contre les juifs pendant la guerre. N’est-ce pas un rapprochement exagéré (comme le dit André Klein, pour les juifs, il s’agit d’une extermination)? ou bien cela relève-t-il vraiment de la même logique selon vous ?
Ce n’est pas un effet Godwin! Je ne fais pas un parallèle, puisque dans la piece il ne s’agit pas explicitement de l’amendement Mariani. Je veux dire que je ne me permettrais jamais au theatre quelque chose de grossier comme ça. Par contre on l’entend. On entend une logique. Et oui, la logique des gens qui écrivent des lois comme celle dans lopssi 2 qui va permettre d’expulser des gens qui vivent dans des yourtes dans le larzac ou les cevennes, répond à la meme logique. La meme logique de pensée. Ce sont fonctionnaires tout à fait dangereux, qui aiment pousser les gens à bours, car en poussant les gens à bouts comme ils le font quotidiennement, ils peuvent rallumer les tensions, et en rallumant les tensions, on peu a nouveau écrire d’autres lois, plus dure encore. Tout cela basée sur la peur de l’étranger, mais surtout de l’étranger qui vit en nous. Celle qui refuse les lois, disons , qui formattent. Ces lois hysteriques de peur et traduisent une lacheté épouvantable. Non ce n’est pas un genocide. Mais ce sont les memes mécanismes qui provoquent des genocides.
11) La France n’est pas le seul Etat à avoir pris des mesures en ce sens (12 ou 13 autres Etats) pour contrôler l’arrivée des étrangers et le regroupement familial. Peut-on parler d’un ciblage des étrangers, et de certains étrangers plus que d’autres ?
Oui. L’Europe va tres mal. La xenophobie est bel et bien présente. Oui on peut parler d’un ciblage. Oui on peut parler de racisme.
12) Vous tordez l’histoire en évoquant la Rafle du Vel d’Hiv et en faisant écho à l’amendement Mariani et mettez sur un même plan des réalités différentes. Pourquoi faire des anachronismes, retour en arrière : pour provoquer? établir des liens logiques ? créer un espace hors temps ?
Une fois de plus, je n’évoque pas l’amendement Mariani dans la pièce. Et il n’y a pas d’anachronismes. Marion Klein évoque des recherches à la bibliotheque municipale. Il n’ y pas torsion d’histoire. Il y a une torsion de l’univers dans lequel nous évoluons. Parce que j’estime que cet univers subit lui meme une torsion. On nous y fait croire à des fictions. (Fatalité libérale, peur de crises économiques mondiales, scenarios catastrophes, etc…) J’aimerais bien travailler un jour là dessus. Mais pour moi l’histoire est en nous. Elle jaillit constemment. Nous vivons actuellement une periode totalement amnésique par rapport à elle. Nous n’osons pas, de par les traumatismes passes, y chercher du sens. Cet espace hors temps existe donc en nous. Je trouve cela interessant que vous l’ayez ressenti.
13) Vos personnages sont confrontés à un choix personnel qui va, selon leur décision, les intégrer ou les écarter de la société : André Klein accepte sa logique, Marion Klein la refuse. Peu d’artistes acceptent le terme d’ « artiste engagé ». En mettant en scène une question de politique actuelle comme celle-ci, tout en rappelant des évènements politiques passés, (bien qu’il ne faille pas, bien sûr, s’arrêter à cette seule dimension-là dans votre pièce), faites-vous preuve d’engagement ?
Je suis un artiste engagé. Engage dans une vision du monde et dans le désir d’en faire mon art. Engagé dans ma croyance que les poetes voient des choses. Et que la politique fait partie de ces choses. Et que mes textes en sont donc emprunts. Il y a la quelque chose de notre époque. Parce qu’elle est englué, ne décolle pas, et provoque plus de peine que de joie.
REFLEXIONS SUR LA SOCIETE (en général)
14) Nous suivons l’histoire, à un moment précis, de vos deux personnages Marion et André Klein, qui est intime, mais il plane toujours en fond les contraintes de la société, ses aberrations, sa dureté. Un mélange inextricable entre l’intime et le collectif. Marion et André sont-ils des naufragés de notre société ? un couple normal broyé par elle ? qui n’existent plus l’un par rapport à l’autre mais selon les règles qui leur sont imposées ?
J’ai tenu à ce que Marion et André soient socialement indefinissables, universels. Leur précarité à un registre assez large. Leur marginalité, aussi. Notre presence dans ce monde est impossible sans marginalité. Marion et André ont comme nous une manière de surfer sur le rien, sur le vide. Ce qu’ils nomment et identifient de leur entourage social est une comédie un peu pathetique. Petit à petit, ils s’acclimatent. Ils baissent leur garde. Je ne dirai pas qu’ils sont broyés par la société. Je dirais que leurs défenses se délitent, et qu’ils n’ont plus aucun repère. Et c’est sur qu’a force de regarder une société qui part en vrille, on part en vrille soi-même.
15) Dans un premier degré de lecture de la pièce, on peut aussi entendre l’identité comme celle de l’appartenance à une famille. Dans la pièce se
juxtapose finalement deux identités: celle de l’intime, de l’histoire personnelle et celle qui relève de l’identité officielle, administrative. Est-ce une façon de dire que la sphère publique, étatique tend à s’insinuer de plus en plus dans la sphère privée? Avec le RSA par exemple, les demandeurs doivent renseigner des champs très personnel (travail au noir par exemple) pour un contrôle accru. Comment voyez-vous cette frontière entre privé et public aujourd’hui au regard des politiques menées mais aussi de l’évolution de la société « de l’information » (usage des TIC) ?
J’y vois la fin de l’innocence. J’y vois la fin des libertés. Je vois qu’un couple vient de se faire détruire une yourte dans laquelle ils vivaient, parce que lopssi 2 l’interdit. Je vois 4000 caméras qui vont etre posées dans les rues de Grenoble. L’intimité pour moi et notemment l’intimité que représente la famille, qui est bien la source de l’intimité, est sacré. J’entends par intimité le libre arbitre.
16) L’histoire de ces personnages est assez floue. Le public imagine leur passé, guidé par les quelques indices qu’il a pu glaner. Le questionnaire lu par les personnages donner aussi à penser sur le passé des personnages. On se demande finalement comment ils ont pu arriver dans cette pièce. Ce brouillage des pistes, du temps nous invite à réfléchir sur la mémoire. Comment percevez-vous notre rapport au temps, au passé, à la mémoire collective et individuelle?
Exactement comme ça, flou. Je commence toujours à écrire en imaginant un objectif. Il faut faire le point. Ca met du temps. La mémoire, notre mémoire, est contemment attaqué.
Mais je n’a pas cherché à brouiller les pistes volontairement. Juste à etre radicalement honnete avec ce qu’ils ont à se dire. Ce qui explique qu’il n’ y pas comme il peut y avoir dans un certain theatre de scenes d’expositions. Je pense que l’écriture a toujours à voir avec la mémoire et avec le temps.
17) Votre personnage semble obsédé par l’argent, de l’argent quel qu’en soit le prix. Est-ce notre crédo aujourd’hui ?
Il n’est pas si obsédé que ça par l’argent. Il n’a juste pas le choix. La ou ils en sont, c’est ça, ou l’exclusion definitive. On ne lui demande pas de tuer quelqu’un , de faire du mal. Juste d’ouvrir son intimité. Juste de se détruire soi meme, en fait. Se détruire, et détruire son bonheur. Je ne pense pas qu’André ferait du mal a autrui pour de l’argent. Je crois qu’il y a en lui une force qui veut a tout prix la déballer, de par l’histoire trouble de sa famille.
Je pense que ce sont en fait ces varies motivations. Un lourd heritage familial. Meme son rapport a l’argent est un heritage familial. Marion, elle est obsédé par l’argent en tant qu’abstraction. Pour elle il s’agit d’une oeuvre abstraite, d’un corps étranger. Notre rapport a l’argent aujourd’hui est devenu assez pathétique. Il est constitué par un rapport constant à la frustration. On parle constemment de pouvoir d’achat. L’argent a toujours été important. Depuis l’Euro, au dela de la nostalgie du franc, et qu’il creuse en nous un rapport a la memoire et a l’oubli, il est emprunt d’un rapport au vertige, à la vitesse, au sentiment qu’il finira par nous écraser tant il aura perdu controle.
18) Juridiquement, il faut des critères permettant d’associer une nationalité à des droits et des devoirs. Quels droits avons-nous encore si l’on observe vos personnages ? Celui d’accepter les règles ou de mourir, c’est-à-dire de sortir du système ?
Je ne comprends pas le principe qui constitue a associer des droits et des devoirs a une nationalité. Les droits et les devoirs pour moi sont associés au fait de rejoindre le cercle des humains. Comprenez moi bien. Je suis tres légaliste. Les lois sont essentielles, et je les respecte. Mais mes droits le sont d’autant plus. Je préfère les lois telles qu”elles sont votées en Hollande, par exemple, ou une des dernieres lois passes consiste a autoriser de faire l’amour dans les parc publics. Comme ça existe, ils se sentient en empathie pour le deviant, qui vie une double vie, a une famille, et retrouve parfois d’autres hommes dans les bosquets. Ils ne l’encouragent pas, par cette loi. Ils le comprenne, et le protégent. En France, ou tout le monde est occupé a regarder et si possible dénoncer son voisin, on a plus le reflexe de “et si tout le monde faisait comme eux!” J’ai l’impression que en parlant d’identité nationale, les français sont passions par les lois, qu’ils s’en inventeraient si il n’y avait pas de systeme juridique. Le clivage avec les banlieues viennent principalement de ça, d’ailleurs. Ils ne comprennent pas que d’autres lois existent ailleurs. Les lois sont déja identitaires. On s”’approprie une loi des qu’elle est formulée. Le pont avec mes personages se fait à cet endroit là. Puisque le theater est l’art de l’humain et de ses abimes. Un florilege de ses abimes. Et l’excluison est une machine de guerre de plus en plus radicale violente et fulgurente. Chez les jeunes, l’exclusion se pratique de plus en plus tot. Le passage a l’age adulte est un acte de plus en plus difficile.
19) Pensez-vous que l’on peut définir une identité française de façon administrative? Pourquoi vouloir le faire ?
Je dirais qu”elle existe déja, administrativement. Liberté, égalité, fraternité. C’est vraiment ironique que les les débats mis en place et les nouvelles lois racontent l’inverse. L’inverse, inverser les sens les valeurs, ce à quoi s’attele avec ferveur les institutions, fait partie des perversions dont parle Marion Klein.
20) Si on replace le débat français sur l’identité dans un contexte de mondialisation, la question de critères identitaires devient de plus en plus absurde. Parler de cela n’est-ce pas un moyen de prendre conscience qu’on ne peut pas définir une identité, de dépasser le clivage entre chacun et finalement de chercher ce qui nous relie ?
J’aime beaucoup cette question. Evidemment. Chercher ce qui nous relie ce qui nous émeut en l’autre ce qui nous réveille, comment il a fabrique l’objet qu’on tient dans la main, comment il a récolté le légume qu’on jette à la fin du repas, comment il a appelé son dernier né, pourquoi le temple est orienté au nord, il y a tellement de questions à poser qui ouvrirait nos esprits et nous ferait vivre dans un monde bien meilleur. La banalité et la stupidité du débat sur l’identité nationale est a se faire frissonner dans le dos.
21) Y a-t-il aujourd’hui une citoyenneté de l’Union européenne, qui rendrait absurde toutes ces mesures sur le contrôle de l’immigration ?
Et une citoyenneté mondiale ? Est-ce envisageable ?
Je ne comprends pas bien le sens de cette question. La citoyenneté européenne ne rend pas absurde les contrôles de l’immigration puisqu’elle en impose des plus dures et plus restrictives chaque année.
22) L’Europe n’est pas en perte de vitesse dans sa conception du modèle familial, et donc du regroupement familial, par rapport au reste du monde ?
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